La révolution est-elle en marche ?

Bonjour,

Nous sommes devant des challenges immenses qui doivent être relevés pour remettre l'Humanité en phase avec sa planète d'origine et ses ressources naturelles.
Un élément nouveau, quelques Décideurs se refusent d'aller sur Mars pour aller voir si l'herbe y est plus verte qu'ici.
Pour cela il faut qu'ils convainquent l'Américain moyen de diviser par 5 son empreinte écologique, et la nôtre par 3.
Bien sûr, lorsqu'on constate que certains continuent d'avoir des exigences boutonneuses et toujours plus cumulatives, et que des constructeurs automobiles lancent des publicités tapageuses sur des modèles d'un autre âge, nous sentons bien que certains dirigeants n'ont toujours pas compris l'envergure de la crise de civilisation qui est en cours.
Ils n'ont malheureusement pas encore changé de cap entrainant leurs collaborateurs dans une impasse économique. Ils espèrent encore une reprise en W, en L ou même en V. C'est dire !

Un espoir vient de l'Amérique qui semble prendre fermement le drapeau de la révolution verte.
Le Président Barack Hussein Obama vient de décider d'aligner sur l'ensemble des USA à  l'échéance de 2016 les exigences de la consommation des véhicules automobiles sur les plus contraignantes en Amérique, celles de la Californie. D'ici à 2016 donc, la consommation moyenne du parc automobile américain devra passer à 35,5 miles parcourus avec un gallon d'essence (15,44 kilomètres avec un litre), soit 6,63 litres aux 100 km.
Même le Massachusetts Institute of Technology (MIT) confirme l'ampleur des dégâts induite par la politique catastrophique suivie jusqu'ici, celle de l'autruche (BUSH).
Alors que dans les années 90, la communauté scientifique ne pouvait pas affirmer l'influence primordiale de l'homme sur le réchauffement climatique de la planète Terre, puis dans les années 2000  considérait que la probabilité était des deux tiers, hier de 90 %, aujourd'hui dans l'ère que d'aucun n'hésite plus à baptiser anthropocène , les chercheurs du MIT indiquent que la température moyenne à la surface de la Terre pourrait avoir augmenté de 5,2 degrés Celsius en 2100 alors qu'une étude datant de 2003 tablait sur une hausse de seulement 2,4°C. Ce qui corrobore enfin les informations en provenance de notre Météorologie hexagonale.
En Europe, l'esprit est ailleurs et en France les résolutions, en panne depuis quelques mois, semblent bien timides et ne concerner qu'une tranche de privilégiés.

Ce réchauffement devenant inévitable, le hêtre a déjà pris ses dispositions et remonte les pentes, les vignerons investissent dans la banlieue de Londres non pas pour y construire mais pour y produire sur place du Champagne,  quant à Fronton (grande banlieue de Toulouse) on va bientôt pouvoir y produire du Sidi Brahim...
Bref, on n'est pas rendu car tout va se transformer très rapidement de façon maîtrisée ou non !

Cordialement
Jacques Le Bris