Bonjour,
Incognito ou presque en mars 2004 [Twitter n'existait pas encore], la sonde Rosetta fut envoyée dans l'espace accompagnée de son véhicule explorateur Philae sur la piste de la comète 67P/Tchourioumov-Guérassimenko, dite Tchouri pour les intimes.
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Depuis, un Twitto a été créé pour suivre Philae du projet Rosetta, avec des tweets célébrissimes, tels que :
Celui de son "atterrissage" [Premier abordage d'une comète]
Même Google signale que c'est une première mondiale, le 1er atterrissage contrôlé sur une comète : Voir le GoogleDoodle.
Tel une guêpe, Philae enfonça son dard. [Premier forage d'une comète]
Ce qui entraina, hélas, sa mort par épuisement.
Dans l'épisode précédent, la sonde Rosetta était mise en orbite de ladite comète le 4 août 2014 (Hé oui, vous étiez off, en vacances).

Elle aussi a son propre Twitto et ses tweets célébrissimes :
Cette comète fait l'objet d'un article dans Science magazine en janvier 2015 :
Bref, nous avons le portrait de Tchouri sous toutes ses coutures :
Cordialement
Jacques Le Bris
En savoir plus sur Tchouri grâce à Wikipedia :
Cette comète a été découverte par Klim Tchourioumov alors qu'il examinait une plaque photographique de la comète 32P/Comas Solá prise le 11 septembre 1969 par Svetlana Guérassimenko à l'institut d'astrophysique d'Almaty.
En 2012, sa masse avait été estimée à 3,14±0,21×1012 kg et sa masse volumique globale à 102±9 kg/m. Des nouvelles données de Rosetta indiquent la masse de 1,0±0,1×1013 kg et sa masse volumique à 400 kg/m3.
La comète tourne sur elle-même en 12,4 h, entraînant une variation de densité de sa chevelure. Elle fait le tour de son orbite en 6,45 ans. Elle se rapprochera de son périhélie (position de son orbite la plus proche du Soleil) le 13 août 2015.
Selon les données du spectromètre VIRTIS, la température moyenne à la surface de la comète est de -40 °C à -70 °C, à 555 millions de km du Soleil, indiquant qu'elle est essentiellement composée de poussières que de glace.
La chevelure est majoritairement composée d'eau et de dioxyde de carbone, mais aussi de monoxyde de carbone, d'ammoniac, de méthane et de méthanol. La sonde a aussi détecté des traces de formaldéhyde, de sulfure d'hydrogène, du cyanure d'hydrogène, du dioxyde de soufre et du sulfure de carbone.
On a pu calculer qu'avant 1840, il était complètement impossible de l'observer, sa distance au périhélie étant située à environ 4 ua.
À cette époque, la gravitation exercée par Jupiter modifia son orbite et sa distance au périhélie devint 3 ua. Plus tard, en 1959, une autre approche avec Jupiter modifia à nouveau son orbite, la distance au périhélie devenant la valeur actuelle, soit 1,28 ua.