Ce blog peut être utile aux Toulousaines et aux Toulousains actuels ou futurs puisqu’il est le reflet au travers de mes espoirs, de mes humeurs, voire de ma hargne, de ce que je puis percevoir du Monde depuis Lacroix-Falgarde via ma petite fenêtre donnant sur la Blogosphère.
"La bataille de Reichshoffen, 6 août 1870". Représentation de la charge de la cavalerie française face aux Prussiens, à Woerth. Le colonel de Lacarre (à gauche) vient de se faire tuer mais son cheval continue de galoper à l'avant du 3e régiment de Cuirassiers (en réalité il a été décapité par un boulet).
Bonjour,
Cela fait déjà bien plus de cinq siècles et demique nous avons remontés ensemble.
Un homme entre en scène avec la volonté féroce d'en découdre avec les Français, un certain Otto von Bismarck.
En 1869 et 1870, la crise successorale en Espagne offre l'opportunité à Bismarck de déclencher une crise. L'homme politique incite ainsi le prince Léopold de Hohenzollern-Sigmaringen, qui fait partie de la branche catholique des Hohenzollern, la famille régnante en Prusse, à présenter sa candidature à la couronne d'Espagne. Ce dernier se montre d'abord réticent, et le roi également, mais le chancelier impose finalement ses vues. Ce faisant, il se livre à une véritable provocation vis-à-vis de Napoléon III. Bismarck sait en effet que s'il veut espérer une union sacrée des Allemands autour de la Prusse dans la guerre qui se profile contre la France, il faut que cette dernière ait le rôle de l'agresseur. Il ne fait aucun doute sur le fait qu'à l'époque Bismarck cherche volontairement le déclenchement d'une guerre, même s'il imagine des stratégies alternatives.
En France, la candidature prussienne a les effets escomptés, et on y craint d'être encerclé par des États sous contrôle Hohenzollern. La situation s'apaise avec le retrait de la candidature du prince Léopold. Guillaume Ier refuse toutefois d'obtempérer à la demande française en renonçant à toute candidature semblable dans le futur. Il en informe Bismarck dans la « Dépêche d'Ems ». Ce dernier transforme alors la lettre et la transmet à la presse, en donnant au roi un ton très irrité. Napoléon III reçoit ainsi publiquement un énorme camouflet diplomatique. En conséquence, l'opinion publique française ne voit d'autre solution que de déclarer la guerre à la Prusse.
Bismarck (en uniforme blanc) lors de la proclamation de l'empire allemand par l'empereur Guillaume Ier le 18janvier1871 dans la galerie des glaces du château de Versailles.
Je poursuis l'aventure, histoire de nous amuser un peu dans ce monde de crapules.
L'invention de l'imprimerie, puis celle de la photographie m'ont obligé à modifier le protocole de création des tweets de mon Histoire ancienne.
Rappel : Je réalise donc sur Twitter une série de tweets qui sont construits comme suit :
- Je constate le mois courant : au moment où j'écris cet article c'est juillet (2015)
- Je relève sur mon compteur le nombre de mes amis : 1870 (pour commencer)
- Je vais sur Wikipedia, j'interroge ce mois et le nombre d'amis courant.
- Je choisis arbitrairement un évènement marquant proposé (Vu la densité et la pertinence des tweets sur l'histoire, Twitter est devenu ma source principale pour guider ma décision d'émettre tel ou tel évènement.)
- Je tweete à propos de l'évènement sélectionné
Voici ce que cela donne de juillet 1870 à juillet 1879 :
Poussé par l'opinion publique, Émile Ollivier déclare la guerre à la Prusse le 17 juillet 1870. Pacifiste, Napoléon III malade laisse faire.
On connait la suite, c'est-à-dire le mois d'août 1870 jusqu'à la bataille de Sedan qui prendra fin, avec la capitulation de Napoléon III, le 2 septembre.
De santé fragile, Valentin Louis Georges Eugène Marcel Proust nait à Paris (quartier d'Auteuil) le 10 juillet 1871. pic.twitter.com/xV39pWtWqY
Victimes de la bataille de Gettysburg ou comment perdre sa vie en Rose [nom de la ferme où cette photographie a été prise après les combats]
Bonjour,
Cela fait déjà plus de cinq siècles et demique nous avons remontés ensemble.
Priorité à la guerre, expédition française au Mexique, guerre de sécession aux Etats-Unis (qui ne le sont plus trop), massacre à Nankin (record du nombre de morts en une journée difficile à battre)... Accouchement difficile des XIIIe & XIVe amendements de la Constitution des USA. Naissance du Dominion du CANADA.
Je poursuis l'aventure, histoire de nous amuser un peu dans ce monde de crapules.
L'invention de l'imprimerie, puis celle de la photographie m'ont obligé à modifier le protocole de création des tweets de mon Histoire ancienne.
Rappel : Je réalise donc sur Twitter une série de tweets qui sont construits comme suit :
- Je constate le mois courant : au moment où j'écris cet article c'est juillet (2015)
- Je relève sur mon compteur le nombre de mes amis : 1860 (pour commencer)
- Je vais sur Wikipedia, j'interroge ce mois et le nombre d'amis courant.
- Je choisis arbitrairement un évènement marquant proposé (Vu la densité et la pertinence des tweets sur l'histoire, Twitter est devenu ma source principale pour guider ma décision d'émettre tel ou tel évènement.)
- Je tweete à propos de l'évènement sélectionné
Voici néanmoins ce que cela donne de juillet 1860 à juillet 1869 :
Compositeur, chef d'orchestre et pianiste autrichien, Gustav Mahler nait à Kaliště (aujourd'hui en République tchèque), le 7 juillet 1860.
14-7-1915, le jour du transfert des cendres de Rouget de Lisle, discours de M. Poincaré [sur le parvis de l'Hôtel des Invalides]
Bonjour,
Il y a tout juste 100 ans, la République avait décidé de transférer les cendres de Rouget de L'isle*aux Invalides à l'occasion du 14 juillet 1915.
Ce fut donc pour Raymond Poincaré (son président de l'époque) l'opportunité de faire un beau discours qui a été enregistré sur un "80 tours" (Face 1, Face 2).
Le Figaro du lendemain relate cet évènement :
«On avait dit que, pour le 14 juillet 1915, il n'y aurait pas de fête populaire.
Il y en a eu une, populaire et patriotique, simple la translation de la dépouille mortelle de Rouget de l'Isle. Dès neuf heures du matin, la foule arrivait à la place de l'Etoile et se rangeait autour[…].
Ceux qui ne pouvaient s'y loger, se répandaient dans les Champs-Elysées, puis avenue Alexandre III, sur le pont des Invalides, sur l'Esplanade, en deux haies ininterrompues et compactes.
Tout à coup, un grand silence se fait, rompu par les tambours et les clairons qui exécutent la sonnerie “aux champs”. Les troupes présentent les armes[…]. C'est le cortège qui arrive. À son passage, place de la Concorde et tout le long des Champs-Elysées, il a été salué par la foule.
Le fourgon s'arrête […].On place le cercueil sur un affût de canon du temps de la première République et qui est décoré de sept drapeaux. Les honneurs sont rendus par deux sections du 1er régiment de génie, commandées par deux capitaines et deux sous-lieutenants[…].
Quelques instants après, la musique du 30e territorial salue l'arrivée du Président de la République[…].
À cinq heures, en présence du commandant des Invalides, du colonel Monteil, attaché à la place de Paris, et de quelques autres officiers, le cercueil de Rouget de l'Isle a été transporté dans le caveau des gouverneurs des Invalides, où il restera jusqu'à ce que soit votée la loi qui permettra de le transférer au Panthéon» écrit Le Figaro du 15 juillet 1915.
Par contre, Le Figaro n'a pas relaté cet autre évènement qui eut lieu dans l'État du Rio Grande do Nort : l'América Futebol Clube, communément appelé América, un club de football de Natal (Brésil), est fondé précisément le 14 juillet 1915.
Notamment, on se souvient de ce caporal [matricule 7424] du 2 ème Régiment d'Infanterie Coloniale tué à l'ennemi dans le secteur de Servon-Melzicourt lors des combats du Bois Baurain dans la Marne.
secteur
2 ème Régiment d'Infanterie Coloniale
LE BRIS Pierre Marie (29 ans) Ne le 11/10/1885 - Guémené-sur-Scorff - Morbihan #MPLF le 14/07/1915 - Marne http://t.co/Fi5iopYImL
Ce soldat mort pour la France d'une balle dans la poitrine n'est autre que mon grand oncle. Voilà pourquoi je tenais à vous parler de ce 14 juillet 1915.
Voici le récit de cette bataille du Bois Baurain :
Le 14 juillet, à 4 heures du matin, les bataillons d'assaut sont à leurs postes.
A l'heure prescrite (8 heures), ils s'élancent à l'assaut des positions ennemies. Le lieutenant-colonel MOREL fait sur le combat du bois Baurain, le récit suivant :
« Le 2e R.I.C. reçoit l'ordre de participer, le 14 juillet 1915, à une attaque sur les lignes allemandes situées entre le saillant de la route Servon – Pavillon et le bois Baurain inclus.
« Le 2e R.I.C. est à l'aile gauche de la 15e D.I.C., son flanc couvert seulement par l'artillerie du15e C.A.
« La direction générale de l'attaque, le but à atteindre par la brigade coloniale, le dispositif initial résultant des travaux de terrassement effectués, sont prescrits par l'ordre particulier n°85 en date du 13 juillet 1915, du colonel commandant la 1re B.I.C. »
En outre, le lieutenant-colonel commandant le 2e R.I.C. doit « prendre ses dispositions, pour parer le cas échéant, aux opérations que l'ennemi pourrait tenter du côté extérieur (ouest) ».
Le lieutenant-colonel commandant le régiment précise la mission, l'objectif du 2e R.I.C., la zone d'action des bataillons ainsi qu'il suit : « Il s'agit (l'attaque a lieu avec deux bataillons en première ligne et un bataillon en soutien) pour les deux bataillons de tête de prendre pied le plus rapidement possible dans la première ligne allemande et, si possible, dans la deuxième ligne, de s'y installer, de s'y organiser, de s'y relier avec l'arrière, de se garantir contre toute contre-attaque ennemie, puis, de procéder à un nouveau bond en avant, le bataillon LOZIVIT (bataillon de tête de gauche) formant barrage vers l'ouest et le nord-ouest.
Cet officier supérieur ayant une attention toute particulière à couvrir son flanc gauche, il disposera pour former l'échelon en arrière et dans des conditions nettement déterminées, d'une compagnie et d'une section de mitrailleuses du bataillon d'occupation des tranchées (1er bataillon du 1er R.I.C.).
En ce qui concerne le bataillon de soutien, le chef de corps réserve une compagnie pour renforcer sa gauche, car celle-ci forme pivot du mouvement et le saillant allemand à attaquer est un point important, car il est construit sur un mamelon, de faible relief il est vrai, mais commandant tout le terrain aux alentours.
La compagnie de droite est également réservée pour couvrir la droite de l'attaque, l'élément encadrant se trouvant en face d'une position sur la quelle la progression est une opération des plus délicates et difficiles.
Le régiment attaque dans la direction sud-nord. Le bataillon LOZIVIT prend comme objectif, le saillant ; le bataillon STIEGLITZ, le BOIS BAURAIN jusqu'à l'organe de flanquement inclus à l'ouest de ce bois
Dispositif :
Les deux bataillons de tête sont accolés, chacun d'eux est sur deux lignes. Le bataillon de queue est sur une seule ligne. Chaque compagnie est en ligne déployée. La première vague comprend les grenadiers, cisailleurs, troupes d'assaut, fractions de la garnison de la ligne ennemie à conquérir, grenadiers de nettoyage de ces tranchées. La deuxième vague constitue une ligne de renfort ; derrière elle, marchent quatre groupes de travailleurs (génie, pionniersd'infanterie). La troisième vague constitue une ligne de renfort ou de manœuvre. Mais il y a lieu de remarquer que deux de ces compagnies sont réservées pour la protection des ailes.
Mesures préparatoires :
L'artillerie doit exécuter dans les réseaux de fil de fer treize passages : sept devant le bataillon de gauche et six devant le bataillon de droite.
Dans la nuit qui précède l'attaque, le chef de corps fait pousser un boyau vers un petit
mouvement de terrain marqué par une touffe d'arbres et une haie au nord-nord-est du bois 16, mouvement de terrain sur lequel il prescrit de diriger à la suite de la première vague, deux sections de mitrailleuses pour appuyer de ce point la progression de la gauche du bataillon LOZIVIT, en prenant d'écharpe et d'enfilade les tranchées allemandes.
A droite, une section de mitrailleuses est placée au milieu de la nuit dans le secteur du 173e de ligne, pour effectuer un septième passage à travers les réseaux de fils de fer, pour le bataillon de droite.
L'attention des chefs de bataillon est appelée sur la forme de la ligne d'attaque, sur celle de la ligne allemande, sur la nécessité d'orienter convenablement les renforts.
Heure de l'attaque :
A 8 h 30, sans autre avis, les troupes doivent déboucher en même temps en colonnes par deux pour pouvoir cheminer à travers les coupures du réseau français.
Dans ces combats du bois BAURAIN, le régiment a eu 28 officiers et 1.322 hommes tués, blessés ou disparus...
Exécution de l'attaque :
Les troupes de la première vague, suivies à courte distance par celles de la deuxième,
débouchent à l'heure prescrite sans hésitation, dans un ordre, un calme parfaits et avec un entrain admirable.
A peine ont-elles dépassé les crêtes, qu'elles sont accueillies par des tirs de barrage, puis par des feux de mitrailleuses agissant de flanc ou d'écharpe. Elles franchissent sans arrêt les défenses accessoires de la première ligne complètement bouleversée et la deuxième ligne fortement endommagée ; certaines portions plus ou moins intactes permettent aux défenseurs d'offrir en ces points une certaine résistance.
Entraînées par leur élan, elles franchissent la troisième ligne ; la gauche s'y établit, le centre continue à progresser dans la direction de BINARVILLE(4), atteint le fond du ravin de LA NOUE-DIEUSSION(5) ; la droite enlève les deux premières lignes de tranchées, pénètre dans le BOIS BAURAIN. Le capitaine PETITJEAN, de la compagnie de droite, fait mettre en état de défense les première et deuxième lignes de tranchées allemandes.
A 8 h 35, le chef de corps donne l'ordre aux deux compagnies du centre de la troisième ligne de s'engager dans le centre du dispositif, pour établir la liaison entre la gauche et la droite, les unités du centre ayant disparu dans le ravin. A 9 h05, il signale au général de brigade la nécessité et l'urgence de nourrir l'attaque. Pendant ce temps, les Allemands massés d'une part, derrière un petit bois situé à l'ouest-nord-ouest de LA NOUE-DIEUSSION , se portent en avant à la contre-attaque contre nos éléments de gauche qui retournent la troisième ligne allemande.
Ce groupe, débordé par sa droite et par sa gauche, bousculé et ramené en arrière, est obligé d'évacuer le saillant, mais grâce à l'appui d'une partie de la compagnie disponible du bataillon d'occupation des tranchées, ces divers éléments se cramponnent au mouvement de terrain en arrière du bois 16, d'autre part par le feu des fractions de première ligne (tranchées 20-21) arrêtent les Allemands qui se sont avancés jusque sur la route de SERVON, entre notre tranchée 21 et le saillant. Cet incident a lieu à 9h 15. A droite de notre secteur, le 173e de ligne n'a pu déboucher. Il est nécessaire de couvrir la droite de la compagnie PETITJEAN qui se trouve en l'air. A cet effet, la compagnie TARQUINY du bataillon de soutien, est engagée dans
les traces de la compagnie PETITJEAN avec ordre d'appuyer sa droite. Au prix de nombreuses pertes, la compagnie TARQUINY atteint la première ligne allemande et s'y jette.
Vers 10 h 15, le lieutenant-colonel commandant le 2e R.I.C. reçoit comme renfort, deux compagnies du bataillon SCHIFFER. Il prescrit à l'une de ces compagnies (la compagnie BARRAUD) de se placer dans le boyau 19-20 et dans la tranchée 20 ; à la compagnie BERDUREAU de se placer dans les boqueteaux à la clairière 18-19. Il fait remettre de l'ordre dans les unités ramenées et prescrit à toute cette ligne, sous les ordres des chefs de bataillon CHAMPEL et LOZIVIT, de progresser jusqu'à la crête militaire, c'est-à-dire à proximité de la route de SERVON, de s'y enterrer et de se tenir
prête à pousser une nouvelle attaque sur la première ligne allemande, de façon à établir la liaison avec les unités qui occupent la lisière du BOIS BAURAIN, comptant que des renforts sérieux seraient placés en arrière et qu'une nouvelle attaque serait montée. On n'a plus de nouvelles des unités du centre qui se sont engagées à gauche des compagnies PETITJEAN et CHAUVEUR.
Le mouvement en avant, auquel participe la compagnie ANGELI, compagnie de gauche du bataillon de soutien, commence à 11 h 05 et est terminé vers midi.
A ce moment, tout le 2e R.I.C. et deux compagnies de renfort du 1er R.I.C., moins un pelotonont été engagés. Les unités ainsi placées sont soumises pendant tout le cours de la journée à un violent feu d'artillerie, de front et d'enfilade.
Les Allemands ont accumulé des mitrailleuses dans les mouvements de terrain avoisinant le « Chêne » et rendent infranchissable le terrain qui sépare la lisière sud du BOIS BAURAIN de nos lignes. Après plusieurs tentatives infructueuses, une liaison peut être établie par un soldat entre le groupe PETITJEAN – CHAUVEUR – TARQUINY etnotre première ligne. Deux boyaux d'accès sont commencés de notre côté et poussés au devant de deux boyaux d'accès commencés par les troupes qui occupent la lisière sud du BOIS BAURAIN. Ce travail qui doit être fait en sape, est gêné par les Allemands qui accumulent dans cette région, des feux d'artillerie, de minenwerfer et de mitrailleuses.
Vers 17 h 30, le bataillon SOUBIRAN est engagé à droite dans la direction du saillant du « Chêne ». Il est repoussé avec de lourdes pertes.
A la nuit, le commandant STIEGLITZ peut se rendre en rampant jusqu'à la tranchée occupée par la compagnie PETITJEAN pour examiner la situation. Il peut même faire procéder à un ravitaillement partiel en pétards, cartouches et eau, mais les Allemands, à la faveur de la nuit, font tous leurs efforts pour chasser ce groupement de leurs positions, attaquant de front et sur le flanc gauche (ouest).
Ils parviennent à séparer la compagnie TARQUINY de la compagnie PETITJEAN. Leurs progrès deviennent tellement sérieux que le chef de corps, sur demande du capitaine PETITJEAN, fait déclencher un tir d'artillerie sur les tranchées occupées par nos éléments du BOIS BAURAIN.
Vers 0 h 30 arrive en renfort une compagnie du 155e de ligne.
Après en avoir conféré avec le commandant STIEGLITZ, le chef de corps décide qu'une section fera barrage à droite dans le boyau d'extrême droite, transformé en tranchée et que les deux autres sections en échelons, la droite en avant, portées en avant de la tranchée, empêcheront le capitaine PETITJEAN d'être tourné par l'ouest. Mais ce mouvement ne peut avoir lieu, car la compagnie nouvellement arrivée n'a pas d'outils, elle ne connaît pas le terrain et la nuit est très noire.
Enfin, vers 3 heures du matin, les Allemands se lancent en masse sur le groupe PETITJEAN qui, avec une soixantaine d'hommes, parvient à se faire jour jusqu'à nos lignes.
Quant à la compagnie TARQUINY, l'ennemi a pu occuper le boyau que celui-ci poussait au devant du nôtre et désormais cette fraction, réduite à une trentaine d'hommes, est complètement cernée. Vers 7 heures du matin, toute résistance du groupe TARQUINY semble avoir complètement cessé.
Dans ces combats du BOIS BAURAIN, le régiment a eu 28 officiers et 1.322 hommes tués, blessés ou disparus.
Le régiment a fait une trentaine de prisonniers appartenant à cinq régiments différents.
Le 15 juillet, les débris du régiment tiennent toujours le secteur Y, renforcés par deux compagnies du 155e de ligne à droite et deux compagnies du même régiment à gauche.
Le régiment est relevé le 16 et va au repos à LA NEUVILLE-AU-PONT(6) , où il reste jusqu'au 26 juillet pour se réorganiser.
Le bataillon STIEGLITZ se rend dans le secteur 188 le 27 juillet, relever un bataillon du 5e R.I.C. dans le centre de résistance A.
« La Daguerréotypomanie. » Lithographie de Théodore Maurisset parue dans La Caricature en décembre 1839. De longues files de personnes attendent de se faire photographier, tandis que d'autres font la queue pour s'initier à la daguerrotypie. Sur les pancartes, on peut lire : « Section des daguerrotypomanes », « Section des daguerrotypolâtres », « Épreuve daguerrienne sur papier », « Étrennes daguerrotypiennes pour 1840 » et « Potences à louer pour MM. les graveurs », cette dernière annonçant la mort de l'art et la naissance de la photographie. Dans le ciel, un ballon dirigeable porte une chambre photographique dans son panier.
Bonjour,
Cela fait cinq siècles et demique nous avons remontés ensemble.
La photographie est à l'honneur ; des grands disparaissent Nièpce, Daguerre, un autre apparait Eastman (créateur de Kodak). Le Japon s'ouvre aux échanges internationaux et le Canada de nouveau à la France.
Boulevard du Temple, Paris, 1838, l'un des tout premiers daguerréotypes. Le cliché semble avoir été pris depuis l'actuelle caserne Vérines, située place de la République. On y distingue un quidam se faisant cirer les chaussures.
Je poursuis l'aventure, histoire de nous amuser un peu dans ce monde de crapules.
L'invention de l'imprimerie, puis celle de la photographie m'ont obligé à modifier le protocole de création des tweets de mon Histoire ancienne.
Rappel : Je réalise donc sur Twitter une série de tweets qui sont construits comme suit :
- Je constate le mois courant : au moment où j'écris cet article c'est juillet (2015)
- Je relève sur mon compteur le nombre de mes amis : 1850 (pour commencer)
- Je vais sur Wikipedia, j'interroge ce mois et le nombre d'amis courant.
- Je choisis arbitrairement un évènement marquant proposé (Vu la densité et la pertinence des tweets sur l'histoire, Twitter est devenu ma source principale pour guider ma décision d'émettre tel ou tel évènement.)
- Je tweete à propos de l'évènement sélectionné
Comme cette tranche débute avec le centenaire qui a précédé la naissance du Blogmestre, un petit arrêt s'impose au 27 août 1850.
Voici néanmoins ce que cela donne de juillet 1850 à juillet 1859 :
Descendant de passagers du Mayflower & 12e Président US, Zachary Taylor meurt d'une gastro-entérite le 9 juillet 1850 pic.twitter.com/rs0lAxD26l