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Le blog de Jacques Le Bris

De 1360 à 1369, Histoire de s'amuser

30 Septembre 2013, 21:15pm

Publié par Blogmestre

 

 

Bonjour,

 

J'ai testé des Réseaux sociaux, plus qu'il n'est raisonnable.

Le seul qui vaille à mes yeux est Twitter.

Je poursuis l'aventure, histoire de nous amuser un peu dans ce monde de crapules.

 

Rappel : J'ai donc débuté sur Twitter une série de tweets qui sont construits comme suit :

- Je constate le mois courant : au moment où j'écris cet article c'est septembre (2013)

- Je relève sur mon compteur le nombre de mes amis : 1360 (pour commencer)

- Je vais sur Google en supprimant les mots : agenda et calendrier

- Je constate ce que me propose en premier Google et je tweete l'évènement trouvé

 

Voici ce que cela donne de septembre 1360 à octobre 1369... 

 

 

 

 

http://www.histoirepassion.eu/local/cache-vignettes/L700xH625/1361_voyage_chandos-b46b7.jpg 

 


 

 

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/d/db/Blason_Jean_Chandos.svg/200px-Blason_Jean_Chandos.svg.pngJean Chandos (1320-1370), noble anglais né dans le Derbyshire, seigneur de Saint-Sauveur-le-Vicomte (Cotentin), est un des négociateurs du traité de Brétigny.

 

En 1361, il est fait connétable d’Aquitaine et lieutenant-général de tous les territoires français passés entre les mains des Anglais.

 

Sa mission est :
- d’obtenir les clefs des villes, châteaux et monastères passés sous la dépendance du roi d’Angleterre
- d’obtenir le serment d’allégeance des personnalités les plus marquantes de ces provinces
- et de mettre en place la nouvelle organisation administrative et fiscale qui suit le changement de roi.

 

 

 

On en apprend de bien bonnes sur l'élection de son successeur Urbain V :

 

Neuf jours après la mort d'Innocent VI, survenue le 13 septembre 1362, 20 des 21 cardinaux qui composaient alors le Collège des cardinaux entrent en conclave. À l'issue du premier tour, Hugues Roger, cardinal-prêtre de San Lorenzo in Damaso, est élu avec 15 voix en sa faveur. Mais ce dernier, frère du pape Clément VI, décline le poste1, contrairement à une certaine pratique de l'époque qui voulait que le cardinal élu refuse son élection pour finir par l'accepter peu de temps après.

Au second tour, un nouveau cardinal émerge en tant que papabile. Raymond de Canillac obtient 11 voix, ce qui représente la majorité simple des voix, mais est insuffisant pour qu'il soit élu. En effet, en 1179 Alexandre III avait publié une bulle imposant une majorité des deux-tiers des voix du Collège pour l’élection du pape.

Il devint évident qu'aucun des cardinaux présent au Sacré-Collège ne pourrait rassembler, sur son nom, la majorité requise. Aussi, les cardinaux commencèrent à chercher des candidats potentiels en dehors du Collège. Les désaccords entre cardinaux se poursuivirent jusqu'au 28 septembre, date à laquelle les cardinaux tombent d'accord sur le nom de Guillaume de Grimoard, le légat apostolique auprès du Royaume de Naples et abbé de Saint-Victor de Marseille, qui résidait à l'époque à Florence. Redoutant que les Italiens, désireux de voir le siège de la papauté revenir à Rome, n'essayent de le faire prisonnier, les cardinaux français lui envoyèrent une message lui indiquant qu'ils désiraient s'entretenir avec lui à Avignon, plutôt que de l'informer de son élection.

Grimoard mit cinq semaines pour rejoindre Avignon, où il fut couronné de la tiare pontificale et prit le nom d'Urbain V.

 

 

La Castellata passe à la France ; hommage au dauphin.

Par l’acte du 6 mai 1363,  le marquis de Saluces cède au Dauphin tous ses droits sur les châtellenies de Chaudiane, Bellino, Ponte Chianale et San Eusebio. Le gouverneur du Dauphiné fait exécuter le traité et, afin de montrer le nouveau pouvoir aux habitants de la Castellata, demande la prestation d’hommage de fidélité et d’obéissance et la reconnaissance de Charles, fils aîné du roi de France et dauphin de Vienne comme nouveau souverain. 

De cette prestation d’hommage, il reste un intéressant document “Homagium homninum Castellanie Castri Delphini et Pontis“ du 13 septembre  1363, signé au Queyras, qui distingue socialement la population du moment en trois catégories : 

  • 22 nobles (nobili),
  • 13 affranchis (franchi)
  • 167 hommes du peuple (popolani),

  • et qui décrit leurs prérogatives respectives : 
  • les nobles, les premiers reconnus comme tel dans nos vallées, disposent de leur liberté, exercent des professions libérales et se distinguent par leurs droits civiques. Ils rendent hommage debout en tenant la main du souverain et en la baissant en signe d’allégeance perpétuelle et d’amour.
  • les affranchis, anciens hommes du peuple ayant obtenu leur liberté par un hommage de fidélité doivent quand même s’agenouiller et baiser la main du seigneur.
  • l’homme du peuple, la majorité des personnes, travaille sur les terres de son seigneur. Il rend l’hommage  agenouillé en embrassant les pouces des deux mains du seigneur.

 

Rigolons un peu, voici les noms des uns et des autres :

 

Nobles :  Aste,  Bauduini,  Beroardi,  Bonabelli,  Canalis,  De  Filia,  Falconis, Jartousi, Jausana, Jaussana, Leydeti, Loydeti, Morelli, Rodulphi.

 

Affranchis :  Bessonis, Ceste, Chabaudi, Chays, De Filia, Donadei, Jarcousi, Viviani.

Hommes du peuple : Abram, Adam, Affusi, Alamandi, Alaysi, Alaysie, Albergati, Albuini, Alexandri, Amfosi, Arnaudi, Bacallarij, Barberij, Baridan, Bealis, Belli, Beralis, Berardi, Bernardi, Bertrandi, Bessoni, Bessonis, Bigardi, Bomani, Bonardi, Botzon, Bruni, Bues, Caille, Capelli, Cavalerij, Caylle, Chavalerij, Dardisson, de Baudon, de Beali, de Chaudanis, de Confortin, de Garnier, de Guibaut de Jaymet, de Lec, de Menalvache, de Payrache, de Peyrache, de Pier, de Pyer, de Pyert, de Raussa, Do, Donete, Fabri, Falconi, Falconis, Garnerij, Gauteri, Georgij, Gondre, Guillermi, Helisie, Homo Hominis, Jarcousi, Jordani, Juvenis, Lamberti, Laurentij, Leonardi, Leonis, Leveti, Loneti, Magneti,  Maynardi,  Medici,  Meel,  Michaelis,  Molineri,  Molinerij,  Muleti,  Pascalis, Pauli, Payrani, Pelliceri, Pellicerij, Peroncelli,  Picha-Ferret, Poncij, Posterle, Provincialis, Pyer, Ranili, Reynaudi, Ricalis, Richardi, Rollandi, Romani, Rualis, Salvaiginus, Salvaing, Scemandi, Stemandi, Stephani, Tholosani, Tolosani, Varille, Vassallotti, Vercherie, Villa, Viviani, Ysoardi, Willermi.

 

 

 

 

 

 

Bonus

 

 

J'espère que cela vous a appris quelque chose en vous amusant.

 

Cordialement

Jacques Le Bris

 

P. S. : Si vous voulez poursuivre cette investigation amusante, je vous rappelle que cet article fait partie de la série  Histoire ancienne


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