#DSK le Dernier Séisme au Kinépanorama
Bonjour,
Le film du Dernier Séisme au Kinépanorama #DSK est un festival de Kahn à lui tout seul.
Personne, il y a quelques jours encore, ne pouvait imaginer qu'un énorme buzz allait éclipser à lui tout seul le sacro-saint Festival de Cannes et son défilé de stars.
En fait, si coup il y a eu, il a été raté à quelques minutes près ! Dominique Strauss-Kahn aurait pu créer un conflit international à lui tout seul ; poursuivi, car présumé coupable d'un crime aux Etats-Unis, pays qu'il aurait fui après son éventuel forfait et toujours Président du FMI en France où tous ses amis l'auraient soutenu, y compris Sarkosy contraint de s'opposer à l'extradition de son intime adversaire demandée par les Etas-Unis...
Le capharnaüm total. Etait-ce le but de cette incroyable affaire ?
D'aucuns pourront toujours penser que Obama a simplement agi en sous main pour protéger sa faible femme des avances incessantes et indécentes de DSK.
La théorie du chaos en sort de toute façon encore plus renforcée, avec ce moment d'égarement entre 2 individus sans dessous dessus qui met sens dessus-dessous la planète entière !
Bref, si on a évité le pire, cependant on a eu droit à quelques montées au créneau mémorables montrant à l'envi toute la solidarité de cette caste qui nous écrase de sa superbe.
Le prototype étant Robert Badinter avocat, ancien Garde des Sceaux et sénateur socialiste des Hauts de Seine qui n'hésite pas, invité par Patrick Cohen, à défendre la caste des citoyens au-dessus de tout soupçon, en parlant de mise à mort médiatique électoralement payante :
Robert Badinter par franceinter
On peut se demander s'il n'agit pas là en tant que garde des sots... A ce propos, dans le même registre, il y a aussi BHL. Ainsi DSK n'est pas un justiciable comme un autre pour Bernard-Henri Lévy qui assure sa défense ici avec l'appui d'Emmanuel TODD :
BHL revolté par le traitement des médias DSK... par peanutsie
Effectivement, le bas peuple peut toujours s'offusquer de la situation, ce ne sont que des discussions de bistrot ou de métro qui n'atteignent donc en rien la Jet-Set qui navigue en haute altitude. Après cela, on ne s'étonnera pas qu'il pleuve des coups bas !
Pour ce qui concerne JFK (pas le grand, le nôtre), il ne s'agit là que d'un banal troussage :
J.F Kahn : imprudence ou viol de DSK par pensetouseul
J.-F. Kahn : Je suis certain, enfin pratiquement certain, qu’il n’y a pas eu une tentative violente de viol, je ne crois pas, ça, je connais le personnage, je ne le pense pas. Qu’il y ait eu une imprudence on peut pas le… (rire gourmand), j’sais pas comment dire, un troussage
A.-G. Slama : il appelait ça une erreur de jugement (gloussements).
J.-F. Kahn : que y ait un troussage, euh, de domestique, enfin, j’veux dire, c’qui est pas bien, mais, voilà, c’est une impression.
Quant à Ivan Levaï, journaliste, et premier mari d'Anne Sinclair, il a expliqué sur RTL que les proches de DSK étaient soudés afin d'assurer sa défense. "On est en réseau, on s'appelle, on se parle et c'est tout à fait normal". L'ex-présentatrice de 7 sur 7 est le principal soutien de Dominique Strauss-Kahn, notamment sur le plan financier, car les conditions de sa libération sous caution sont sources de dépenses importantes.
Bah ! Tant qu'"il n'y a pas mort d'homme" comme dirait Jack Lang :
Quand je pense que parfois on parle de soutien de famille, quelle belle famille qui soutient à l'unisson Strauss-Kahn : Badinter, Kahn, Lang, Levaï, Lévy, Sinclair, Todd...
Un vrai soulèvement de choeur.
Aurait-on, à l'occasion du Festival de Cannes, voulu nous faire croire à la réalisation d'un remake de "l'Arroseur arrosé" avec son long tuyau, intitulé "l'agresseur agressé" ?
Une question n'a pas encore de réponse : Que faisait donc DSK* dans cet hôtel de luxe en dehors de ses exploits sportifs alors qu'il avait un appartement de fonction proche ?
Imaginons que cet hypothétique forfait se soit passé dans un hôtel de luxe à Paris, une question vient à nous : quel malheur serait alors tombé sur la pauvre soubrette ? Une véritable chappe de plomb, dont on ne réchappe guère.
D'ailleurs, une question sourd toute turgescente : combien de fois ces toujours hypothétiques forfaits ont-ils été étouffés en France ?
Terminons par une petit feu d'artifices à goûter sans modération pour détendre l'atmosphère et la rendre quelque peu respirable :
Cordialement
Jacques Le Bris
PS : Quand est-ce que les médias donneront la parole aux féministes ? Elles apparaissent comme des victimes, finalement consentantes ou atteintes d'une sorte de syndrome de Stockholm...
* Il faut vraiment avoir un caractère de rapace pour dépenser sans compter l'argent du FMI pour ensuite étrangler les peuples et leur demander de payer les frasques des Banksters de la Planète, dont il fait partie.
Addendum du 17 juin 20011
Comme pour tout phénomène sismique, les sismographes enregistrent les vibrations ressenties, voici donc un déroulé des ondes médiatiques et twittoresques :
Ainsi qu'un flash-back, comme au cinéma :
Une femme de chambre guinéenne de l'hôtel Sofitel, âgée de 32 ans, l'accuse d'agression sexuelle et de tentative de viol.
M. Strauss-Kahn nie les faits qui lui sont reprochés et a plaidé non-coupable le 6 juin dernier, ouvrant la voie à un procès.
Le document publié jeudi par le bureau du procureur, et dont une copie a été adressée aux avocats de M. Strauss-Kahn, qui semblent l'avoir réclamée, révèle certaines conversations que
DSK a eues - avec la police, surtout - entre le moment où il a appelé l'hôtel Sofitel depuis l'aéroport JFK, pour réclamer un téléphone portable qu'il aurait oublié, jusqu'au soir du 15 mai,
au moment où il a demandé un sandwich dans le commissariat spécial de Harlem (nord) où il était entendu.
- 15H29, samedi 14 mai
Le compte-rendu débute avec le coup de téléphone de DSK à 15H29 locales (19H29 GMT) à l'hôtel Sofitel de Manhattan:
"Les objets trouvés", annonce un employé.
"Bonjour, c'est Dominique Strauss-Kahn, j'ai logé chez vous. J'ai oublié un téléphone", dit-il.
"Quelle chambre?", demande l'employé.
"2806", répond M. Strauss-Kahn, et l'employé d'expliquer qu'il aura besoin de "40 minutes" pour se rendre à l'aéroport "en taxi" et lui apporter le téléphone. A ce moment, DSK est dans un
avion, prêt à décoller pour Paris.
Le compte-rendu contient également les dialogues entre M. Strauss-Kahn et la police, au moment de son arrestation à l'aéroport JFK, dans le véhicule qui l'emmène en ville puis dans le
commissariat de Harlem.
- 16H40
L'agent Diwan Maharaj interpelle DSK à bord de l'avion:
"M. Dominique Strauss-Kahn?", demande le policier.
"Oui", dit DSK.
"Puis-je voir votre passeport? Nous souhaiterions que vous nous suiviez", indique l'agent Maharaj.
"Pourquoi?", interroge M. Strauss-Kahn.
"Ca n'est ni le moment, ni l'endroit pour en parler. Avez-vous des bagages à bord?", lui demande le policier.
- 16H45
Dans l'enceinte de l'aéroport, le sergent Raymond DiLena se présente à Dominique Strauss-Kahn.
"Que se passe-t-il?", demande l'ancien ministre français.
"La police de New York souhaite vous interroger au sujet d'un incident qui s'est produit en ville dans un hôtel", lui indique le fonctionnaire.
A ce moment-là, selon le compte-rendu, Dominique Strauss-Kahn n'aurait rien répondu.
- 17H00
Une fois dans le poste de police de l'aéroport, l'officier Maharaj demande à DSK de "vider (ses) poches et de placer leur contenu sur la table".
"Vous voulez de l'eau?", demande l'agent Terry Ng.
"Non, mais je voudrais aller aux toilettes", répond DSK.
"Asseyez-vous s'il vous plaît", obtient-il comme réponse de l'agent Maharaj.
Dominique Strauss-Kahn demande alors si les menottes qu'ont lui a passées "sont nécessaires".
"Oui, elles le sont", lui dit M. Maharaj.
"J'ai l'immunité diplomatique", lance DSK.
"Où est votre passeport?", lui demande le policier.
Les documents le prouvant "ne sont pas dans ce passeport. J'ai un second passeport", répond M. Strauss-Kahn.
En route ensuite vers le commissariat spécialisé dans les crimes à caractère sexuel à Harlem, Dominique Strauss-Kahn dit qu'il doit téléphoner pour avertir qu'il ne sera pas présent à une
réunion le lendemain. Le patron du FMI était attendu en Europe pour s'entretenir notamment avec la chancelière allemande Angela Merkel et discuter de l'aide à la Grèce.
- 17H15
La retranscription se poursuit "sur la route, entre l'aéroport et le commissariat".
"Que cela signifie-t-il?", demande Dominique Strauss-Kahn.
"Les enquêteurs de Manhattan veulent vous parler au sujet d'un incident dans une chambre d'hôtel", répond l'agent John Mongiello.
"Alors il va falloir que je passe un coup de fil pour leur dire que je ne serai pas à la réunion demain. Ces menottes sont serrées", dit DSK.
La dernière partie du compte-rendu relate les conversations entre les enquêteurs et M. Strauss-Kahn à l'intérieur du commissariat.
- 21H00
DSK dit à l'agent Miguel Rivera qu'il "doit appeler (son) avocat Bill Taylor". "J'ai besoin de mon téléphone". "Il va falloir attendre que les enquêteurs reviennent, je n'ai pas
accès à votre téléphone", lui répond l'agent.
"Ai-je besoin d'un avocat?", lui demande M. Strauss-Kahn.
"Dans ce pays, vous y avez le droit si vous le voulez, j'ignore si vous avez un quelconque statut diplomatique", lui rétorque le policier.
"Non, non, non, je n'essaye pas d'utiliser cela, je veux seulement savoir si j'ai besoin d'un avocat", se défend Dominique Strauss-Kahn. Réponse du policier: "à vous de décider".
- 9H00, dimanche 15 mai
Le même policier demande à M. Strauss-Kahn s'il souhaite manger quelque chose pour le petit-déjeuner. "Je voudrais des oeufs", répond DSK.
- 21H20 (peu avant sa sortie du commissariat)
Steven Lane demande à M. Strauss-Kahn s'il a faim. "Je voudrais un sandwich", indique DSK.























